Ecrimagineur

Je suis heureux de vous accueillir dans mon blog ! Vous y trouverez des textes, de la poésie, des souvenirs de vadrouilles et de voyages intimes, que j'ai écrits, seul ou dans un atelier d'écriture, depuis 2001... J'ai pour sujets d'inspiration un thème imposé, un texte, une photo, un tableau, une musique, ou un morceau de mon existence...
Les "Ecrimages" sont les résultats de ces rencontres entre la lettre et l'image...
Je serai ravi de lire vos commentaires : Merci !
Loïc

jeudi 26 novembre 2015

Gourmandises


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« Souvenirs éclatés » : Gourmandises et friandises.

Au bas de la rue Jean-Jaurès, à Brest, le tramway flambant neuf glisse régulièrement devant la boulangerie-pâtisserie-salon de thé « chez Touz ».
Longtemps, ne connaissant pas le breton, j’ai pensé que les trésors de ces vitrines n’étaient pas réservés à quelques privilégiés, puisque tous y avaient accès, pour d’abord admirer, prendre le temps, puis goûter … Ce n’était jamais (à mes yeux) les mêmes merveilleux supplices de Tantale. En décembre, un joli petit train électrique louvoyait entre les chocolats et les sucettes.
L’achat des sucettes, lui, était réservé à la pharmacie. Bien sucrées, bien « vitaminées », cadeau de notre maman, qui avait à cœur de nous consoler de la visite chez le docteur, en nous offrant l’exceptionnel et mystérieux médicament-sucette-bonbon.
……….
Grand-père avait décidé, une bonne fois pour toutes, qu’il ne toucherait jamais à une « rouge » (une tomate, quelle horreur !), ni … à aucun sirop contre la toux, ou autre. Aussi – péché véniel - il s’adonnait en cas de rhume, ou même sans, à sa friandise de rêve : la pastille Valda, dans sa grosse boîte ronde, à l’odeur si attirante.
Comble du bonheur, lorsqu’il nous en offrait une, avec, toujours, la recommandation : « Attention, ça pique, c’est fort ! »
……….
A l’intérieur des Halles de Quimper nous accueille, surtout par temps froid et humide, le refuge : l’échoppe de crêpes. Odeur de la pâte, fumet qui nous hypnotise. Et ce bruit de craquement des bords de la crêpe, et ce beurre … Tant pis s’il coule partout, tant pis si je dois rattraper tout ce qui tombe, en me brûlant les doigts, après la langue …
……….
La barbe à papa de la fête foraine n’était pas seulement une friandise, mais une arme dont nous barbouillions mutuellement, le dernier à en avoir le visage couvert étant déclaré vainqueur …
……….
Et le mistral gagnant ? déjà fait, celui-là (dommage) par un certain Renaud, avec lequel je ressens des accointances, peut-être parce que nous sommes nés presque le même jour …
……….
Et le sucre, dans tout ça ? Billevesées ! Lorsqu’on se lâche, on ne fait pas semblant, surtout en la présence traîtresse, lors des vadrouilles à l’étranger, des multiples pièges : apfelstrudel allemand, baekehof alsacien, lemon pie anglais, loukoum marocain, boules vietnamiennes à la noix de coco.
Toutes ces friandises sont liées – comme c’est curieux ! – à des souvenirs heureux, comme les niniches de Quiberon que nous avons fait découvrir à notre belle-fille savoyarde …
Elle s’en pourlèche encore les doigts.

vendredi 20 novembre 2015

Pluie de novembre

Aujourd'hui, pluie de novembre, monotone, triste, interminable ...
Comme ce piétinement, avec Annie, dans les allées d'"Armor-Lux" ... Que faire d'autre, à cette période, avec un temps pareil ?
Mais ce sont les soldes ! Annie réapparaît (enfin) derrière les portants : 
- "Regarde, sublime, cette marinière !"
M'en fous, moi j'ai bouffé les moules.

Informations complémentaires :
Marinière :                        Moules marinières :

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mercredi 18 novembre 2015

"Jouons avec les allitérations" en R


Horreur, terreur

Les roucoulements, les ‘toujours’ de l’amour, arrêt. Stop, vite. Les bancs publics, les kiosques bruyants, se sont vidés de leurs visages roses, de leurs promesses riantes, de leurs avenirs radieux.
La terrasse du bar ne rutile plus, les verres sont brisés. Courses effrénées, CRS, capharnaüm, rage, terrible silence troublé de rafales vengeresses, saugrenues, extraterrestres.
La caisse de la batterie du groupe de rock ne résonne plus ; la peau est craquée, criblée, comme les corps.
Nous ne sommes pas au cirque (« c’est pas pour de vrai, hein, papa ? ») et seuls les crânes rasés des tueurs apparaissent, brillants sous les projecteurs encore vivants.
Les fronts des crapules ruissellent d’un orgasme indécent, infernal, démoniaque, qui paralyse à jamais leurs regards exorbités, délirants.
Courage du RAID, du Groupe d’Intervention, des sauveteurs, des rockeurs.
Force, rage, cris, colères. « Musique de dépravés, de dégénérés » éructaient les fous furieux.
Espoir. Recueillement. Rassemblement. Parler. Verbaliser. Se libérer. Se vider. Refuser la haine, mais pas de pardon.
Leur enfer n’est pas le nôtre. Leur paradis, nous n’en voulons pas.
Paris, France, démocraties, pleurent, grognent sous les corps, elles se relèveront de l’horreur.
Unité, sur les ruines de la misère, plus forte que la terreur.

dimanche 15 novembre 2015

"Imagine", devant la salle du Bataclan, 15 novembre 2015

Imaginez qu'il n'y a pas de Paradis, C'est facile si vous essayez, Aucun enfer en dessous de nous, Au dessus de nous seulement le ciel, Imaginez tous les gens, Vivant le présent... Imaginez qu'il n'y a aucun pays, Ce n'est pas dur à faire, Aucune cause pour laquelle tuer ou mourir, Aucune religion non plus, Imaginez tous les gens, Vivant leurs vies dans la paix... Vous pouvez dire que je suis un rêveur, Mais je ne suis pas le seul, J'espère qu'un jour vous nous rejoindrez, Et que le monde vivra uni Imaginez aucunes possessions, Je me demande si vous le pouvez, Aucun besoin d'avidité ou de faim, La fraternité des hommes, Imaginez tous les gens, Partageant tous le monde... Vous pouvez dire que je suis un rêveur, Mais je ne suis pas le seul, J'espère qu'un jour vous nous rejoindrez, Et que le monde vivra uni

dimanche 8 novembre 2015

11 novembre: MAUDITE SOIT LA GUERRE !


Respect pour les morts, gloire pour les combattants pacifistes

 Le monument aux morts de Primelin est un des rares monuments aux morts d'inspiration pacifiste du Finistère. Œuvre de Véronique Millour et Philippe Meffroy, il représente un enfant qui repousse et ébranle une pile de quatre blocs symbolisant les guerres du passé ; un cinquième bloc vierge, à terre, invite à ne pas reconstruire le mur et à ne jamais y poser le dernier bloc. 
Il fut inauguré le 11 novembre 1994.
D'autres monuments pacifistes, ICI

mercredi 4 novembre 2015

Fublicité, pour le frochain été ...

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Pub pour Fouesnant


Feue la Floride,
Foin des feux follets
Fous de France…

FTOP,
Les Fouristes !
Far ici, les Farisiens,
Foncez à Fouesnant !

Far vous mangerez,
Phares vous illumineront,
Fort Cigogne vous vous farcirez, follement !

Freinez donc,
Faramineux fonceurs !


(Archive, 2001)